Une partie de mon histoire

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Bonjour les loulous !

Aujourd’hui, je viens vous parler un peu de mon histoire…

Depuis le jour où j’ai décidé d’assumer ce que j’étais réellement, tout s’est enchaîné.

J’ai d’abord voulu « rattraper mon retard ». J’en voulais plus et le plus rapidement possible ! Je recevais des messages, je voyais les signes, j’entendais et voyais parfois mais tout cela était un vrai méli-mélo. Un mélange de tout et de rien. D’un côté, c’était extraordinaire et d’ un autre coté pffff la belle affaire…  Parfois je croyais en moi et à deux minutes après je me trouvais complètement stupide, comme si j'inventais tout et que je me montais un film de fiction !

Je voulais tout lire, tout comprendre, avoir les meilleurs exercices, pratiquer sans relâche pour recouvrer mes capacités, comprendre ce que je touchais du bout des doigts.

Une chose était sûre : j’avais beau me sentir complètement stupide ou parfois démoralisée comme si le poids du monde était sur mes épaules, cette chose ne cessait de brûler en moi : cette envie incommensurable et irraisonnée de continuer et de persévérer pour y arriver.

Ce chemin je l’ai parcouru avec des hauts et des bas.

A chaque moment où j’ai voulu baisser les bras, il m’arrivait quelque chose d’incroyable. Et même si c’ était tout petit, c’en était un ! Un signe irréfutable qui me replongeait de plus belle dans ma quête personnelle.

Ce chemin lumineux quand il est ouvert, on a bien du mal à le bouder !

Au fils du temps, des rencontres, des situations et de tout ce qui s’est trouvé sur ma route, j’ai pris ce que je devais prendre, parfois le négatif, parfois le positif. Mais une chose est sûre, tout deux m’ont été bénéfiques, car aujourd’hui avec le recul, je sais qu’ ils répondaient parfaitement à ma commande passée à l’Univers : cette recherche de moi-même.

Je ne savais pas du tout où je m’aventurais, j’ai découvert des blocages, des trucs pas chouettes collés à mes basques depuis des vies antérieures, des trucs à libérer, à conscientiser et à pardonner. Au début je me sentais comme une pauvre petite créature. Dès que j’avais un blocage, je cherchais le meilleur moyen pour m’en débarrasser définitivement. Mais cela n’a jamais fonctionné comme je le souhaitais.

J’ai compris qu’en faisant cela, j’empirais à chaque fois le chmilblique. De un, je ne débloquais rien du tout… et de deux j’en avais encore plus plein le dos de ces c**** de m***  héhéhé ! Alors je suis passée simplement à autre chose. Je n’ai plus cherché à me débarrasser de ces boulets.

Pour ma culpabilité (reliquat d’Atlantide), je me souviens. Je me suis dit que si je ne pouvais pas m’en débarrasser je pouvais au moins en faire ma force. Fini de jouer la pauvre petite créature avec un chmilblique qui lui colle aux basques. Je joue l’héroïne, comme un vétéran et ses cicatrices de guerre… "T’as vu ça ? C’est ma culpabilité, Atlantide -40 000 ans fouarf ! C’était pas jojo à voir mais bord** c’que ch’ui contente d’être ici ! "

Voilà comment je me suis concentrée sur mes forces et non sur mes faiblesses. Et voilà comment j’ai fait de mes faiblesses une force ! 

Peu importe ce que j’avais à guérir, à débloquer, la Lulu de cette vie-là, elle avait décidé de faire de ses chaînes, des parures et non des attaches !

J’ai fait pareil pour ma médiumnité. Au lieu de me considérer comme la petite créature qui ne comprenait pas tout ce qu’elle recevait, comment bien recevoir et comment bien l’interpréter… eh bien j’ai fait l’inverse. Je me suis considérée comme une grande créature qui n’avait pas besoin de comprendre TOUT ce qu’elle recevait et de absolument TOUT bien interpréter.

En gros j'ai arrêté de me saouler moi-même !

M’infliger des lectures qui m’ennuient, courir à droite à gauche pour une info, peser le pour et contre de cette info, trouver cette info débile et chercher une autre info, comparer avec la première info, voir que j’ai perdu une heure avec cette pseudo info, mais en fait c’était pourquoi cette info ?  Ha oui pour savoir un truc ! …. Et vlan la fatigue et l’irritation.

Alors stop,  pourquoi ça ne viendrait tout simplement pas de moi ? Je me suis simplement aperçue que mes questions avaient toujours leur réponse d’une manière complètement inattendue. J’avais pas toutes les réponses, ha non.. mais celles qui se pointaient, je les reconnaissais tout de suite !

Pratique n’est-ce pas ? Etonnant ? Point du tout, la loi universelle de l’attraction était simplement cachée derrière tout ça :) et moi j’essayais de prendre les devants en m’asphyxiant de fausses réponses qui ne me convenaient jamais réellement.

Et Hop ! Un chmiliblique en moins !

Moins je m’infligeais de choses, plus je me libérais. Plus je me libérais et plus l’habitude de m’infliger une tonne de trucs s’éloignait.

Je m’allégeais au lieu de me charger. Plus le temps passait et plus je faisais confiance à l’Univers. Mais oooooh oui ! Des moments moins drôles revenaient comme des rappels pour baliser le chemin que j’avais déjà parcouru et ne pas recommencer les mêmes erreurs.

Et puis au fur et à mesure, j’ai perdu cette habitude de chercher. J’ai aussi perdu cette habitude de vouloir me débarrasser de quelque chose.

Je suis devenue un terrain vierge. Un ordinateur réinitialisé et prêt à recevoir des données. Je suis devenue un récepteur et plus un chercheur.

J’ai développé et cultivé ce mode de vie. Celui où je prends les choses comme elles arrivent et où je les comprends quand je dois les comprendre. Qu’est-ce que ça fait du bien de se libérer d’une course imaginaire ! D’ailleurs pourquoi j’étais en compétion ? Avec qui ? Avec moi-même ? Avec L’univers ? Avec le temps ? Hummm… ce  n’est pas comme si j’étais une partie de l’univers intemporelle… Ha, bah, si !

Et voilà que dans cet entonnoir j’en suis arrivée à la grande vallée. J’ai marché et peiné un peu avec mon casque, ma lumière frontale et mes bras recroquevillés dans ce petit tunnel. Mais la lumière au fond, je la voyais toujours et elle me faisait avancer… et me voilà devant la grande vallée. La circonférence est beaucoup plus agréable et la clarté donne des ailes ! En plus, maintenant que je suis ici je peux admirer l’étendue de ce qui me reste à découvrir, en l’accueillant à bras ouverts.

entonnoir.png

Au fur et à mesure de ma quête, j’ai retrouvé de fil en aiguille des parties de mon puzzle, des réponses et des prises de conscience par des mémoires retrouvées,  des reconnexions, des retrouvailles, des voyages. Je sais que ce ne sera pas le cas de tout le monde. Mais je sais aussi que personne ne doit s’appliquer à être ou à faire comme quelqu’un d’autre.

Notre vibration est unique et notre rôle majeur. Car chaque rôle crée l’équilibre parfait qui nous unis. Nous avons tous de grandes choses à réaliser et nous devons tous savoir que ces grandes choses passent par les plus petites des choses que nous réalisons chaque jour. Comme le papier à musique, nous sommes tous indispensables à la mélodie. Il ne tient qu’à nous de faire de notre note, la plus belle que nous pouvons donner.  Le meilleur de nous-même. Le vrai-nous !

 

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