La Souffrance et l’Attachement
Tant que l’être humain demeure attaché à la forme, il se condamne à la souffrance. Il s’accroche aux images, aux corps, aux situations, aux identités, croyant y trouver la permanence dans un monde impermanent. Et pourtant, tout ce à quoi il s’attache est appelé à disparaître.
La souffrance naît de cette illusion : croire que l’éphémère peut offrir l’éternel. Mais cette souffrance n’est pas un mal en soi. Elle est un maître silencieux, un feu purificateur. Elle enseigne, par l’expérience directe, que rien de ce qui est extérieur ne peut combler le vide intérieur.
Lorsque l’être cesse de courir après les formes, lorsque le cœur abandonne ses chaînes, un espace s’ouvre. C’est l’espace de l’Être, silencieux, paisible, libre. Là, l’unité est reconnue, non comme un concept, mais comme une évidence.
Alors, la souffrance n’a plus de raison d’être. Elle s’efface comme une ombre devant la lumière. Non pas rejetée, mais transcendée.
Car en vérité, la souffrance n’était jamais nécessaire dans l’absolu. Elle n’était qu’un passage, une invitation à se souvenir de l’essentiel : ce que nous sommes avant toute forme, avant tout attachement, avant toute séparation.
#Lulumineuse
pic : Pinterest
17 avril 2025