L’isolement n’est pas une faute s’il est moment de prière, de ressourcement, de silence. Mais s’il devient fuite ou rejet de l’imperfection humaine, alors il ne t’élève pas, il t’endurcit.
Lorsque tu vois l’arrogance, l’apathie ou le jugement chez l’autre, rappelle-toi : ce n’est pas l’âme que tu vois, mais le voile qu’elle porte encore. Chaque être joue un rôle, souvent sans le savoir. Le personnage n’est pas le vrai soi. Il est le vêtement que l’âme revêt pour apprendre, expérimenter, s’éveiller peu à peu.
Tu ne peux aimer véritablement que lorsque tu vois l’âme derrière le masque, le diamant encore couvert de poussière. Alors ton regard devient lumière, et cette lumière éclaire, transforme, réchauffe. C’est cela que Dieu attend de toi.
Ne retiens pas tes ressentis. Transforme-les. Ne les étouffe pas, mais offre-les en offrande à Dieu, pour qu’Il les transmute. Ton cœur est un sanctuaire ; il ne doit pas devenir un lieu d’accumulation, mais un lieu de circulation.
Il ne s’agit pas de t’adapter au monde, ni de te révolter contre lui, mais de devenir un centre de gravité céleste, où tout ce qui t’entoure peut être élevé.
Le vrai disciple ne condamne pas. Il voit, il comprend, il bénit.
Sois donc dans le monde non pour t’y perdre, mais pour y semer des graines d’Amour. Car c’est dans le contact avec l’imperfection que ton feu intérieur peut croître et rayonner.
#Lulumineuse pic : Pinterest
24 juillet 2025
