Retour des retrouvailles (voyages du 28 et 1er mars)

Voyages

Une carte postale pour vous mes amours :)

 

Bonjour chers enfants de lumière incarnés !
 
C'est avec joie et délicatesse que je viens vous conter les voyages d'hier et d'aujourd'hui en divers lieux, où je vous ai tous redécouvert pour cette rencontre harmonieuse permise par le passage à travers notre propre temple intérieur.
 
Les jours qui précédèrent les diverses cérémonies organisées pour nos retrouvailles ont été tout autant d'étapes et de préparations tout à fait indépendantes de la partie de mon mental qui ordonne en cette matière de densité, celle de mon corps de chair.
Tout en vaquant à mes occupations, j'allumais de temps en temps mon œil en ces lieux où mes corps les plus subtils recevaient les consignes bienveillantes et les connexions nécessaires à ce "voyage organisé" qui m'a été offert d'orchestrer par le soutien de toute l'équipe lumineuse qui m'aide depuis le premier jour de mon incarnation sur Terre.
 
Quelle merveille d'arriver en ces instants sur Terre où tous les plans se touchent maintenant du bout des doigts, portés en union par toutes les énergies élévatrices qui nous harmonisent à l'uni-son chaque mois, chaque jour, chaque seconde davantage, transformant nos envies sur des horizons plus étendus.
 
Le soir, ma chambre était si vibrante qu’à l'œil nu je pouvais observer avec ravissement toutes les subtilités des couleurs entourant chacun des meubles et des objets encore plus intensément qu’au quotidien. Je vois aussi distinctement les particules de l'énergie du tout dans le vide, me confortant dans son plein infini.
Le vide est très nettement rempli de cette même énergie qui compose chacun de nos meubles et objet en sa forme amalgamée, compressée sur elle-même.
 
Mon chat, ma déesse Yoshi avait passé la journée sur mon lit et c'est en y pénétrant l'heure venue, que j’ai pu observer avec quelle intensité elle avait préparé cette pièce uniquement par sa présence, son grand rayonnement qui éleva ma chambre en la vibration d'un sanctuaire où les plans se superposent presque à l'œil physique.
 
Mon compagnon a naturellement été attiré par cette attraction et c'est ainsi qu'il pris place pour un temps à mes cotés, sur le lit. Il n'est jamais loin lorsque je suis presque invisible, complètement reliée à tous les plans et lieux où l'on me convie. Il est ce lien qui me relie en ma propre présence ici.
 
Je ne me concentre pas, je ne fais aucun effort mental, le seul effort à faire est justement de se libérer de tout effort de volonté de faire. Se libérer de ses propres attentes, de tout ce que je peux attendre de moi, malgré moi. Je me contente d'être et dans cet état que je cultive en harmonie avec chaque part de mon tout, je me lie à toutes les autres parties de moi qui ont maintenant pris place dans les festivités qui commençaient déjà à accueillir les lumières conscientes et inconscientes.
 
Cela ne m'empêche aucunement d'être aussi consciente de mon corps physique sur mon lit, et même de m'occuper à d'autres choses sur ce plan. Mais uniquement ce dont je peux avoir envie, rien que je ne m'impose à moi-même. Ca, je m'en défait, je n'en ai aucunement besoin. Et pour tout vous dire, c'est tous les jours ainsi, sauf peut-être pour répondre parfois aux schémas d'ici pour ne pas m'installer dans un trop grand décalage, bien qu'il est voué à disparaitre de lui-même. C'est ce que j'appelle des “ajustements”, car nous vivons dans une période où les différences de fréquences entre les êtres peuvent être très grandes. Le tout est de s'harmoniser en soi pour ne pas s'en sentir incommodé, seul ou limité.
 
Je décida, poussée par mon envie à ouvrir les yeux à Shamballa où la première personne que j'observai était une femme noire, absolument radieuse, parée d'une robe de cérémonie toute dorée et brodée, les cheveux lisses remontés sur le haut de crâne en une forme arrondie, ils paraissaient tenir d'eux-mêmes. Elle portait dans ses mains un bol tibétain en or avec des cristaux rouges incrustés. Il y avait un pilon en or dans le bol et dedans, un mélange marronné. Je lui souriais en l'observant car je me rappelle que c'est un rituel d'accueil et même bien plus que ça. C'est une cérémonie magnifique, préservée depuis des âges pour célébrer et harmoniser en eux l'arrivée des invités en ces lieux sacrés. Des invités qui ne sont pas là pour leur première fois. Des invités qui sont couronnés d'un grand honneur pour leur dévouement à l'acceptation de cette grande et importante mission en la civilisation de la surface.
 
Elle marcha dans une allée pavée où j'observa d'autres êtres avec les mêmes vêtements, des bols en mains avec chacun d'eux des cristaux différents. Les incrustations, les dessins minutieux des bols était eux aussi tous différents, parfaitement harmonisés avec la vibration de ses pierres. Comme si la pierre l'avait dessiné elle-même en la faisant apparaître sur le bol.
 
Je vis arriver nombre d'entre vous. Mais pas tout par les mêmes chemins. Chacun arrivait par son propre chemin, parfois par petits groupes aussi. J'ai pu observer des embrassades, des échanges de cadeaux. Je voyais ceux qui pendant ce temps étaient en état de veille dans leur corps de chairs. Ca ce voit car ils sont juste complètement sereins, leur véhicule de matière est en pause et leur véritable être en a préféré ainsi pour être plus libre en ces retrouvailles.
 
Pour ceux qui étaient conscients, eux étaient parfois vraiment amusants à observer, une partie de leur mental, celle qu’ils ont réussi à ramener du plan de matière jusqu'à celui-ci, était tout émerveillé, parfois timide, parfois entre-coupée, parfois aussi ils se posaient des questions qui faisait sourire les maîtres accueillants, car leur Vrai eux connaissent évidement toutes les réponses. Certains s'amusaient et se laissaient porter en tout plein d'endroits de la cité  (malgré que des voyages et visites furent organisées), voyageant uniquement par l'esprit, plus vite qu'une pensée. Il y eu comme ça de petits groupes qui se formaient et d'autres en solitaires mais toujours accompagnés d'une manière, même non visible.
 
Certains ont été conviés à visiter au-delà, dans l'espace, dans d'autres lieux de la Terre ou même parfois sur d'autres sphères. Ces retrouvailles sont vraiment portées par notre vibration originelle et la volonté de redécouvrir tout ce que nous connaissons déjà. La nostalgie a pu remonter pour certain et c'est tout à fait compréhensible. Mais souvenez-vous que vous n'êtes pas coupés de chez vous, vous n'êtes pas coupés de ces lieux et de ces êtres, jamais. Vous y êtes bienvenus, vous n'avez pas à vous restreindre en ne vous focalisant que sur une réalité de matière. Quand la Grande Réalité les unit toutes.
 
Jean-Baptiste, mon mari ici en incarné commença à me décrire les lieux de là où il se trouvait. Je riais car je n'étais à ce moment là, pas consciente là-bas. Je lui dis "c'est normal mon chéri que tu ne vois pas la même chose, tu es en Agarta, j'arrive". Instantanément je le rejoignis et il me vit arriver à ses cotés. C'est la deuxième fois qu'il me voyait en ma Vrai moi, la première fois c'était en se réveillant cette semaine. Je lui dis que je connais bien où nous sommes, j'y ai séjourné de nombreuses fois et j'ai une grande amitié et un respect profond et mutuel envers ces habitants et ces sages qui m'accueillent toujours avec ce sourire paisible de me revoir. Jean-Baptiste me dit qu'il allait redécouvrir les lieux et il parti de son coté. C'est pour lui une immense joie de se retrouver lui-même et il m'a écrit son début de soirée que je vous partage en bas de page.
 
J'observais les arrivants de ces lieux, consciente malgré tout que d'autres parties de moi continuaient les festivités à Shamballa et dans de multiples coins de l'univers. Je n’ ai aucune impression qu'une autre sphère ou tout autre lieu soit "loin", je n'ai jamais ressenti la distance comme une barrière. Toutes les parties de moi sont complètement en elles et se fusionnent dans le même noyau.
 
Des arrivants venaient, ici aussi tous ne venaient pas par les mêmes chemins. J'en voyais certains en semi-conscience, c'est-à-dire que leur conscience restait pour la plus grande partie dans leur corps incarné mais que la reliance partielle leur permettait d'observer et de recevoir des codes, des reconnexions sous forme d'images, de mots, de symboles, de lettres, de chiffres, de figures géométriques... Tout autant de visions que leur mental ne pourra pas interpréter même si cela sera leur premier réflexe. Ces codes sont adressés à leur Moi-supérieur et le Moi-supérieur comprend tout.
 
Là aussi j'y ai vu des retrouvailles, des embrassades. Mais ce qui m'a le plus fait sourire c’est les étincelles dans les yeux de ceux qui sont heureux d'être à nouveau là en conscience, comme des enfants qui redécouvrent leur maison en rentrant chez eux après de longues semaines de vacances. Il y en a beaucoup qui allèrent dans les jardins, un peu partout !
 
Tandis que je me baladais en chaque partie de moi, en chacun des petits groupes de convives ici et ailleurs, je m'approchais de la table des jus et reconnaissais un être qui me salua. Je sais très bien qui il est, car c'est en partie lui qui m'aida et m'accompagna pour ouvrir ce voyage aux lumières, pour la cité de Telos plus particulièrement.
 
Nos premiers échanges étaient sans parole, uniquement en nous. Je lui demandais s'il était heureux, ou plutôt si j'avais réussi, j'avais cette partie de mon mental qui culpabilisait déjà à l'idée que certaines lumières ne s'autorisent pas ce voyage en conscience...
 
Il ne me laissa pas continuer à développer cette énergie et m'appela "la Grande Dame" exactement comme une lumière qui m'envoyait un peau-aime cette semaine. "La Grande Dame" qui vient ouvrir les portes des consciences entre les plans. 
Dans son énergie j'avais toute la mémoire de mon Vrai-moi qui m'inondait de lucidité, ha oui... c'est vrai, je me rappelle que je viens m'incarner, j'ouvre les portes aux autres plans, juste j'accompagne, j'ouvre d'abord les portes intérieures et je libère l'autonomie des lumières. Leur capacité à voyager, à se voir telle qu'elles sont.
Dès qu'elles atteignent en elle l'amour, la justesse nécessaire à sa propre liberté intérieure.
 
J'ai l'impression d'être un coup de vent, je sais ce va et vient un peu comme une "portière" qui montre la clé dans chacune des lumières incarnées et qui lui dit un jour "c'est bon maintenant, vas-y ! :)" Il n'y a rien qui m'emplie plus de Gratitude et de sérénité qu'une lumière qui recouvre son autonomie universelle.
 
Pour moi elle devient une passerelle entre les plans, un pont majestueux qui permet à d'autres lumières de le franchir à leur tour. Au bon moment et par l'amour.
 
****
 
Je me suis retrouvé dans une pièce. On était 5, autour d'une table ronde, ou plutôt l'hologramme d'une table, peu importe, même les murs ne semblaient qu'une illusion. Nous étions très rapprochés de sorte que nos énergies fusionnaient et on "discutait" ainsi. J'ai pu retrouver en face de moi la Vénusienne sublime, celle avec les longs cheveux bruns que j'avais vu l'hors d'une réunion il y a près de 4 ou 5 ans, je l'avais relaté dans un article à cette époque. A coté de moi, sur ma droite, ce cher ami de  Telos, à ma gauche un être de type non humanoïde, plus une espèce sous marine, (qu'est-ce que j'aime son énergie!). Et enfin, à coté de lui, une femme divinement belle de Shamballa, typée indienne avec des bijoux en or et cristaux qui faisaient corps avec son propre corps.
 
Heureux de ce temps glorieux c'est le mot. Et conscient que tout s'ouvre à Présent. C'est là que j'intégrais les codes de nos prochain voyages, leur significations, leur importances, leurs ajustements. Comme si tout est déjà en train de se jouer et qu'en même temps c'est vraiment le moment le plus palpitant car la salle de JE est ouverte et tout nous amène à de grandes bénédictions.
 
Je reviens vous partager le moment venus ces données car elles sont orchestrées comme du papier à musique qu'il faut jouer en respectant le rythme pour en libérer l'harmonie des notes de la symphonie.
 
Je tiens véritablement à vous témoigner de ma sincère gratitude en tout ce rayonnement que vous avez su déployer  bien au-delà des frontières de l'illusion, de la matière et de tout ce qui peut en prendre l'apparence. Chacun de vous est la clé de voute de cette cité déïque qui s'ouvre en la surface de la Terre. En aucun cas je ne me peux me substituer à votre vibration unique et votre rôle unique qui créé cette unité.
Certains de vos récits décriront à merveille l'immense beauté des lieux visités ! Je me réjouis de les lire et d'y plonger à nouveau !
 
J'ai un profond respect pour les maîtres que vous êtes. Et j'aime à apprendre de vos expériences.
 
Lulumineuse qui vous @ime.
 
 
 
Récit de Jean-Baptiste :
 
Je suis grand, les cheveux longs et blancs. Ma barbe bien fournie est comme mes cheveux, parfaitement lissée et peignée. Mes cheveux sont attachés sur ma tête à deux endroits afin qu'ils ne tombent pas sur mon front. Habillé d'une chemise tunique blanche et bleue qui descend loin sous ma taille, elle est cintrée. Mes manches sont longues et serrées sur les bras, hormis aux poignées où le tissu est bien plus ample. De fins motifs s'entremêlent sur cette partie de ma tunique. Je porte à l'annulaire de la main gauche une bague dorée et ornée d'une pierre d'un bleu intense mais délicat.
Je me trouve dans une vaste salle dans laquelle on accède par une grande porte de bois. la construction, parfaitement en harmonie avec la nature environnante, se trouve en hauteur ; on  y accède par un grand escalier de pierre blanche et bordé de courts arbres élégants. Les entrelacements de leurs branches et leurs troncs fins et tortueux leur donne un air si singulier. Ils sont vivants, ce sont des gardiens. Je les salue et les effleure du bout des doigts à chaque fois que j'y passe. Je me souviens maintenant. J'entends le vent, les oiseaux et l'eau omniprésente aux alentours. Elle bondit et chante, formant ainsi une véritable symphonie d'une subtilité merveilleuse. La sonorité change en fonction de la position et de l'orientation de son corps et du lieu où l'on se trouve. Les notes qui s'en dégagent sont joueuses et enjôleuses.
Sur ma gauche de puissantes colonnes de marbre blanc soutiennent un plafond vouté et magnifiquement décoré de longues ciselures dorées et bleutées. Sur ma droite, de grandes ouvertures dans les murs amènent mon regard sur les arbres et l'eau que je peux apercevoir de ma position. Je me souviens alors du chemin de pierre qui les longe. Je ne saurais trouver les mots justes pour le décrire. Il me rappelle un cloître ouvert, ouvert sur l'espace environnant et ouvert sur soi-même. Il s'agit d'un lieu parfait de méditation, de repos, de musique ou de discussion.
On y trouve des bancs de pierre et de bois. Des gens y sont assis, tous grands et beaux. Je reviens à présent dans la grande salle. Je me sens bien et heureux de cette réception ou fête même si ces mots ne peuvent définir parfaitement au moment. C'est plus profond que cela et tellement plus léger. Je ne suis pas seul, beaucoup de personnes sont présentes. Nous en sommes tous les acteurs et convives. Il est surprenant de se rendre compte du nombre imposant de personnes présentes ; en effet aucun bruit n'est plus haut que l'autre. Rien n'est dérangeant. Même la musique qui est jouée est discrète mais présente. Nous sommes donc parfaitement libres d'aller et venir où bon nous semble. Des gens discutent, sourit, certains dansent. Il s'agit d'une danse si discrète, personnelle et intime.
De merveilleuses tentures pourpres recouvrent ci et là une partie des murs ou des sols. Des fruits sont servis à manger et de fins nectars pour boissons, non pas pour se désaltérer car c'est inutile. La température est parfaite. les nectars sont présents pour le plaisir de les boire. Leur goût est absolument merveilleux. J'ai à présent une coupe et je m'en régale. Je connais et reconnais beaucoup de monde. je les salue d'un geste calme et  harmonieux, il me le rende. De léger sourire nous éclairent le visage. Nous échangeons quelque mots dans une langue que je ne connais pas et n'ai jamais entendu auparavant, c'est fantastique.
Je croise et viens saluer le gardien dont la fonction est si importante. Je ne pourrais pas le nommer précisément, ni dans sa fonction ou dans son nom. Néanmoins il est le seul à être vêtu d'une armure d'or finement travaillée. Ses gestes sont aisés malgré l'épaisseur imposante de ce que je crois être le métal précieux. Il est noir de peau, ses yeux sont très, très clairs. Je ne pourrais en préciser la couleur ; elle change. Il voit loin, très loin, bien au delà des montagnes, des forêts, des villes ou des chairs. Il voit tout. Il est coiffé d'un majestueux  heaume ailé. Nous sommes contents de nous saluer et d'échanger quelques mots. Personne n'est bavard. Je vais et viens au travers de cette grande salle. Je connais si bien ces lieux, loin dehors en contrebas une épaisse et puissante forêt bienveillante fut le théâtre d'une guerre sans nom, lointaine mais pas oubliée. Nous y étions. Le respect que chacun ici éprouve pour ces arbres est infini, ils furent nos alliés, nos amis, nos frères. La nature est si vivante en ces lieux ! De petits oiseaux bleus pâles virevoltent à présent dans la pièce. Je me plonge à présent dans cette fête. 
 
Jean-Baptiste